Ce soir, avant de te coucher, je t’ai serré un peu plus fort, je t’ai embrassé un peu plus.
Ce soir, quelques larmes ont coulé, quelques mots inhabituels ont glissé au creux de ton oreille.
Parce que ce soir, avant de te coucher, j’ai appris une terrible nouvelle.
Une femme de 44 ans, une maman de 6 enfants dont le dernier n’a que 2 ans, est en train de mourir, bouffée par ce putain de cancer.
Ce qui me touche le plus, c’est de penser à ses enfants, qui assistent, impuissants, au départ de leur maman. Ils ont encore tellement besoin d’elle. Et elle n’a même pas pu leur dire au revoir.
Comment expliquer à un gamin de 2 ans que sa maman est partie pour toujours ?
J’ai peur qu’il m’arrive quelque chose, peur que mes filles soient orphelines, qu’elles souffrent de ce manque toute leur vie.
Je n’ai pas peur de mourir; j’ai peur de mourir trop tôt, de ne pas être là pour elles.
Je suis encore plus effrayée par l’idée que quelque chose pourrait leur arriver.
On est peu de choses et pourtant le cancer est présent partout, au quotidien. On se croît toujours à l’abri, comme pour tous les malheurs qui existent. De toute façon, la peur n’évite pas le danger.
Mais savoir que le danger n’est jamais loin permet de relativiser beaucoup de choses, au quotidien et de profiter de chaque petit bonheur, aussi infime soit-il.
Chaque jour est un cadeau…
Cet article fait partie du Top articles du 12 avril 2012 sur dans la catégorie Famille-Couple. Merci !
C’est horrible d’imaginer ça :(( quelle tristesse
C’est vraiment horrible, ce qui arrive à cette famille.
Comme toi, j’ai parfois peur que mes enfants deviennent orphelins et c’est pour ça que j’essaye d’avoir une alimentation saine mais si c’est dur pour moi car je suis accro aux sucres et aux graisses afin de préserver ma santé pour être le plus longtemps possibles au près d’eux et pour être là pour eux et que je veux que mon mari arrete de fumer.
J’ai les mêmes angoisses, ne pas etre la suffisamment longtemps pour eux, et j’ai aussi très peur que si ça arrivait, ils n’aient pas de souvenirs de moi…
Outch quelle tristesse 🙁 Ce genre d’histoire m’apprend aussi a relativiser le plus possible :/
Une copine rencontree sur internet lors de notre grossesse en 2009 (naissance de nos petiots en mai/juin 2010) est decedee d’un cancer en decembre dernier, laissant derriere elle ses deux enfants…
Elle se savait condamnee des le diagnostic il y a un an et a toujours fait bonne figure pour ses enfants. Elle a ete tres forte pour tout supporter, ma Jess, tu nous manques, je pense fort a toi, tu as ete tres courageuse! <3
Apres ca on relativise enormement nos petits soucis quotidiens!
cet article me parle parce que j’ai perdu ma mère à 4 ans et demi et j’ai dû grandir sans elle, j’ai toujours un vide en moi, un besoin d’amour d’attention d’affection énorme même si mon père est là, c’est un homme qui ne montre pas ses sentiments même si je sais qu’il m’aime, j’aurais besoin de plus de preuves d’affection. j’ai besoin qu’on s’occupe et qu’on se préoccupe de moi, j’ai 25 ans mais j’ai la sensation d’être une petite fille enfermée dans un corps de grande qui trouve la vie injuste et qui aimerait qu’on prenne en compte se souffrance affective, il m’arrive d’être jalouse des enfants que je vois car eux ont leur mère et moi non, et je ne demande que des calîns et des bisous, des marques d’affections, ou je vois les filles et leur mère dans les magasins et ça me fait mal au coeur de me dire que moi je n’ai pas le droit à çà ; des fois j’ai envie de dire « eh regardez-moi moi aussi je suis aussi une petite fille et je n’ai pas ma maman aimez-moi et montrez-le moi, faites-moi vivre par votre amour, regardez-moi je suis une petite fille triste » j’ai appris à vivre sans elle et j’ai toujours une tristesse gravée en moi, et j’ai beaucoup l’impression d’être transparente ou pas importante : est-ce que la présence d’une mère aurait changer çà? est-ce que je me sentirais mieux dans ma peau? je ne sais pas, je ne le saurais jamais. elle est partie à cause de la sclérose en plaques à 35 ans, partie en l’espace de 4 mois, je ne me souviens pas d’elle mais c’était une bonne mère. la vie est courte profitez-en et profitez de votre bonne santé, la maladie peut vous tomber dessus n’importe quand! savourez chaque instant