Le terrorisme a tué la Braderie de Lille

La nouvelle est tombée peu avant midi, la Braderie de Lille est officiellement annulée.

Cette décision a été prise pour des raisons évidentes de sécurité vu le contexte actuel en France.

La Braderie de Lille est un évènement très populaire chez nous, c’est la plus grande braderie d’Europe avec plus de 2 millions de visiteurs certes, mais c’est aussi un grand rassemblement convivial et festif.

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Alors, son annulation a suscité énormément de réactions. Oui c’est décevant, oui c’est triste, oui on est en colère de devoir annuler un si grand évènement à cause d’êtres inhumains qui pensent qu’en semant la terreur, ils arriveront à faire de ce monde ce qu’ils veulent.

Au-delà de l’évènement en lui-même, c’est encore une fois un sentiment de frustration et d’écœurement face au terrorisme. C’est plier devant l’ennemi, par peur, par précaution, c’est lui dire qu’il est plus fort que nous et qu’on préfère battre en retraite plutôt que de pleurer encore de trop nombreuses victimes.

Bien sûr que la décision d’annuler la Braderie de Lille est la plus sage, la plus logique. On ne peut pas sécuriser toute une ville avec de la foule partout. Et cet évènement représente une occasion en or pour des terroristes, il est tellement facile de se noyer dans la foule. Et puis, comme nous ne savons rien, l’état a peut-être reçu des menaces ou a eu connaissance de projets d’attaque.

Des attentats, il y en aura encore malheureusement mais on ne peut pas arrêter de vivre parce que le risque zéro n’existe pas.

Dans quel pays allons-nous vivre si c’est pour annuler toutes les fêtes, les rassemblements, les moments heureux et conviviaux? Allons-nous devoir nous habituer à la peur, aux mesures de précaution, aux « on ne sait jamais »?

Cette annulation est pour beaucoup, surtout les lillois forcément, un coup de massue, un coup supplémentaire porté par le terrorisme. On s’enfonce dans la paranoïa, dans l’enfermement chacun chez soi, dans la peur.

Nous sommes en guerre… Et nous attendons la prochaine attaque, prostrés chez nous, en espérant ne pas en être une des victimes.

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